sábado, 23 de enero de 2010

Conférence Mondiale des Peuples sur le Changement Climatique et les Droits de la Terre Mère

Le gouvernement bolivien fait appel aux peuples et aux organisations de la société civile mondiale afin de discuter sur la question du changement climatique et les droits de la Terre-Mère. Portant comme titre: "Conférence Mondiale des Peuples sur le Changement Climatique et les Droits de la Terre Mère", celle-ci est une très bonne opportunité pour les organisations civiles et militantes du monde de forger une autre perspective sur l'avenir de la terre que celle avancée dans les grandes conférences internationales. Cette conférence aura lieu à Cochabamba, Bolivie, du 19 au 22 avril 2010.

Vous pouvez déjà manifester votre intérêt en vous rendant à l'adresse suivante: http://cmpcc.org/ Là vous pourrez lire l'appel du Président Morales que je reproduis à l'instant. Les questions à l'agenda sont nombreuses. C'est donc un grand travail qu'on doit réaliser et il faut bien commencer quelque part. On est d'accord avec l'affirmation suivante: à des problèmes globaux, des solutions globales. Sauf qu'il faut innover quant aux propositions. Celles des gouverenements sont certes intéressantes, quoique (très) nuancées selon les intérêts des grandes corporations. C'est pourquoi, les diverses propositions issues d'une telle conférence ne pourront qu'ouvrir la voie à un débat plus large, démocratique et populaire.


Considérant que le changement climatique est une menace réelle pour l’existence de l’humanité, des êtres vivants et de notre Terre Mère telle que nous la connaissons aujourd’hui,Constatant le grave péril existant pour les îles, les zones côtières, les glaciers de l’Himalaya, des Andes et des montagnes du monde, les pôles de la Terre, les régions chaudes comme l’Afrique, les sources d’eau, les populations touchées par les desastres naturels croissants, les plantes et les animaux, et pour l’écosystème en général;

Soulignant que les personnes les plus touchées par le changement climatique seront les plus pauvres de la planète, qu’elles verront leurs foyers et leurs sources de vie détruits et qu’elles seront obligés d’émigrer et de chercher un refuge;

Confirmant que 75% des émissions historiques de gaz à effet de serre sont apparus dans les pays irrationnellement industrialisés du nord;

Constatant que le changement climatique est le produit du système capitaliste;

Regrettant l’échec de la Conférence de Copenhague à cause des pays dit “développés” qui ne veulent pas reconnaître la dette climatique qu’ils ont envers les pays en voie de développement, les futures générations et la Terre Mère;

Affirmant que pour garantir le plein respect des Droits de l’Homme au XXI siècle, il faut reconnaître et respecter les Droits de la Mère Terre;

Réaffirmant le besoin de lutter pour la justice climatique;

Reconnaissant le besoin d’assumer des actions urgentes afin éviter des dommages plus importants et des souffrances à l’humanité et à la Terre Mère, et de rétablir l’harmonie avec la nature;

Certains que les peuples du monde, guidés par les principes de solidarité, justice et respect de la vie, seront capables de sauver l’humanité et la Terre Mère; et

Conmémorant le jour international de la Terre Mère,

Le Gouvernement de l’Etat Plurinational de la Bolivie convoque les peuples, les mouvements sociaux et les défenseurs de la Terre Mère du monde entier, et invite les scientifiques, les chercheurs, les juristes et les gouvernements qui veulent travailler avec leurs peuples, à la Conférence Mondiale des Peuples sur le Changement Climatique et les Droits de la Terre Mère, qui aura lieu du 20 au 22 avril 2010 à Cochabamba, Bolivie.

Les objectifs de la Conférence Mondiale des Peuples sur le Changement Climatique et les Droits de la Terre Mère sont :

1) Analyser les causes structurelles et systémiques qui provoquent le changement climatique et proposer les mesures de fond qui permettent le bien-être de l’humanité toute entière en harmonie avec la nature.

2) Discuter et s’accorder sur le projet de la Déclaration Universelle des Droits de la Terre Mère.

3) Convenir des propositions des nouveaux engagements pour le Protocole de Kyoto et pour les projets de Décisions de la Convention des Nations Unies sur le Changement Climatique qui guideront les actions des gouvernements défenseurs de la vie lors des négociations sur le changement climatique et dans toutes les instances des Nations Unies, sur les points suivants :

a) La dette climatique,

b) Les migrants-réfugiés du changement climatique,

c) La réduction des émissions,

d) L’adaptation,

e) Le transfert de technologie,

f) Le financement,

g) Les forêts et le changement climatique,

h) La vision partagée,

i) Les peuples indigènes et

j) D’autres points.

4) Travailler sur l’organisation du Référendum Mondial des Peuples sur le Changement Climatique.

5) Analyser et établir un Plan d’Action pour avancer dans l’établissement d’un Tribunal de Justice Climatique;

6) Définir les stratégies d’action et de mobilisation pour la défense de la vie face au changement climatique et pour les Droits de la Terre Mère.

Bolivie, le 5 janvier 2010

Evo Morales Ayma

Président de l’Etat Plurinational de la Bolivie

domingo, 17 de enero de 2010

Haití: 12 de enero del 2010

Una tragedia azota el país hermano de Haití. Ya son cinco los días que han transcurrido luego del desastre que dejó en ruinas Port-au-Prince y ciudades aledañas. Los daños son incalculables, pero en esta clase de situaciones, el espíritu de supervivencia se agudiza. Es lo que se ha visto en los medios. Claro, siempre hay una cierta dosis de – ¿cómo llamarlo? – “visión occidentalizada” en los medios. Explico: se habla mucho de violencia, robos, pillaje y caos, expresiones que buscan caracterizar la situación actual y que nos recuerdan una suerte de lugar común en la historia reciente del país caribeño.

Pero hay que decir que la situación es excepcional y como escuchaba - en uno de los reportajes de los corresponsales quebequenses en Haití - de boca de un profesor que había regresado a su pueblo a pie y con un herido a cuestas: “Es muy probable que en estas circunstancias un robo no sea un robo”. Y que la violencia no sea violencia. Se trata más bien de una segunda etapa – la primera siendo el miedo y las ganas de sobrevivir – donde la cólera, la desesperación, el miedo y muchas otras cosas más puedan desembocar en situaciones mas dramáticas. De la desesperación a la cólera.

La ayuda internacional está encaminada, pero tarda. Multiplicar esfuerzos en varios frentes debe ser la consigna. Se me ocurren dos: las labores de rescate (En el terremoto de 1985 en ciudad de México, se rescato gente después de una semana. Claro eso puede ser calificado de “milagro”, pero en todo caso, no hay que desmayar) y la ayuda a los damnificados (atención medica y alimentos, agua, etc.)
De otro lado, debo decir que Haití no sólo existe con muertos y terremotos, sino también pobre y ocupado. Aquí un oportuno texto de Eduardo Galeano:

Prohibido ser negro
Haití y la República Dominicana son dos países separados por un río que se llama Masacre.

Ya se llamaba así en 1937, pero el nombre resultó una profecía: a la orilla de ese río cayeron, asesinados a machetazos, miles de obreros haitianos que estaban trabajando, del lado dominicano, en el corte de caña de azúcar.

El generalísimo Rafael Leónidas Trujillo, cara de ratón, sombrero de Napoleón, dio la orden de exterminio de esos negros, para blanquear la raza y exorcizar su propia sangre impura.

Los diarios dominicanos no se enteraron de la novedad. Los diarios haitianos, tampoco. Al cabo de tres semanas de silencio, algo se publicó, unas cuantas líneas, y Trujillo advirtió que no había que exagerar, que los muertos no eran más de 18 mil negros. Después de mucho discutir, acabó pagando 29 dólares por muerto.
Eduardo Galeano, Espejos


(Ver también este enlace conteniendo reflexiones de Galeano sobre Haití a la luz del último tramo del siglo XX:
http://www.patriagrande.net/uruguay/eduardo.galeano/escritos/los.pecados.de.haiti.htm )

Y efectivamente, Haití está ocupado desde el 2004 (bajo tutela según la jerga de las relaciones internacionales), pero, después de 5 años, mantiene los mismos índices de pobreza. El argumento de la ocupación es el de la “estabilidad”, pero la pregunta es: ¿Estabilidad para quién? Aquí un ensayo de respuesta:

La "intervención humanitaria" de la ONU solo ha traído más "estabilidad" para las empresas multinacionales que instalan fábricas maquiladoras en las zonas francas y explotan los recursos naturales. Para el pueblo pobre y trabajador ninguna mejora. La salud y la educación derruidas. La infraestructura civil colapsada. Cuando el pueblo protesta (lo que ocurre regularmente), le va peor: es brutalmente reprimido por los "cascos azules". Las organizaciones populares y humanitarias hablan de centenares de muertos, heridos y encarcelados.

Ver http://www.rebelion.org/noticia.php?id=98680

Con todo, la historia haitiana es una “lección” que hoy, nos parece oportuno recordar más que nunca:

La tragedia conmueve de buena fe a gran número de personas, en especial las de carácter natural. Pero tal vez muy pocos se detienen a pensar por qué Haití es un país tan pobre. ¿Por qué su población depende casi en un 50 por ciento de las remesas familiares que se reciben del exterior? ¿Por qué no analizar también las realidades que conducen a la situación actual de Haití y sus enormes sufrimientos?
Lo más curioso de esta historia es que nadie pronuncia una palabra para recordar que Haití fue el primer país en que 400 mil africanos esclavizados y traficados por los europeos se sublevaron contra 30 mil dueños blancos de plantaciones de caña y café, llevando a cabo la primera gran revolución social en nuestro hemisferio. Páginas de insuperable gloria se escribieron allí. El más eminente general de Napoleón fue derrotado. Haití es producto neto del colonialismo y el imperialismo, de más de un siglo de empleo de sus recursos humanos en los trabajos más duros, de las intervenciones militares y la extracción de sus riquezas.
Este olvido histórico no sería tan grave como el hecho real de que Haití constituye una vergüenza de nuestra época, en un mundo donde prevalecen la explotación y el saqueo de la inmensa mayoría de los habitantes del planeta.
Miles de millones de personas en América Latina, África y Asia sufren de carencias similares, aunque tal vez no todas en una proporción tan alta como Haití.
Situaciones como la de ese país no debieran existir en ningún lugar de la Tierra, donde abundan decenas de miles de ciudades y poblados en condiciones similares y a veces peores, en virtud de un orden económico y político internacional injusto impuesto al mundo. A la población mundial no la amenazan únicamente catástrofes naturales como la de Haití, que es sólo una pálida sombra de lo que puede ocurrir en el planeta con el cambio climático, que fue realmente objeto de burla, escarnio y engaño en Copenhague.
Es justo expresar a todos los países e instituciones que han perdido algunos ciudadanos o miembros con motivo de la catástrofe natural en Haití: no dudamos que realizarán en este instante el mayor esfuerzo por salvar vidas humanas y aliviar el dolor de ese sufrido pueblo. No podemos culparlos del fenómeno natural que ha tenido lugar allí, aunque estemos en desacuerdo con la política seguida con Haití.


Ver: http://www.cubadebate.cu/reflexiones-fidel/2010/01/15/la-leccion-de-haiti/

En fin, toda nuestra solidaridad con Haití. Que la tragedia no sirva de pretexto para el lucro, el pantallazo, la foto ni los viáticos como lo afirma el General del Cuerpo de Bomberos del Perú, Luis Ponce La Jara:

INDIGNACIÓN

Desde tempranas horas de la mañana he estado viendo noticias en diferentes noticieros a nivel nacional y con extrañeza veía que señalaban que el Gobierno Peruano enviaba ayuda a Haití en el avión presidencial y dentro de la ayuda había POLITICOS, alimentos, medicinas, y personal de las Fuerzas Armadas preparado para ayudar. Vi que entrevistaban a un Oficial del Ejército que debe de ser Coronel o General y manifestaba que iba personal de las Fuerzas Armadas entrenado y preparado para ayudar con la experiencia que habían demostrado en el terremoto del Sur del país.

En ningún noticiero nombraron que personal del Cuerpo de Bomberos Voluntarios del Perú con su Grupo especializado USAR estaba listo para viajar a Haití con su propia logística y experiencia ya que nuestra institución y hay que recordar a todos que nuestra Institución fue la primera que llego al terremoto del Sur con apoyo logístico propio, personal preparado en rescate y búsqueda de personas en escombros, perros adiestrados, etc., fuimos la institución que dio con mayor eficacia respuesta y cifras aproximadas de muertos y heridos que ninguna institución del estado ( Ejército Peruano, Policía Nacional, Defensa Civil, Defensa Nacional, etc, etc, lo pudo hacer ) al contrario le hicieron cometer el error al darle falsa información al Presidente de la Republica que solo se había tratado de un simple movimiento sísmico y que no habían victimas.

Con toda esa experiencia negativa que tiene el Gobierno de la lentitud y inoperancia de las Instituciones ya nombradas lo primero que debería hacer el Gobierno Peruano si quiere dar una buena imagen ante el mundo es enviar a su mejor institución Nacional reconocida por toda la Ciudadanía como la que tiene más aceptación y credibilidad en el País a nuestros efectivos del Cuerpo General de Bomberos Voluntarios a realizar la labor de Salvataje.

Ya han pasado más de 48 horas de producida la emergencia la gente Haitiana está muriendo bajo los escombros por falta de ayuda especializada y nuestro Gobierno sigue pensando y enviando a políticos, periodistas del gobierno, gente sin experiencia , etc, etc a Haití y nuestra gente del Grupo USAR esta lista para salir y no le dan la salida. Algo más que me olvidada y hay que preguntar cuánto ganan de viáticos por viajar a Haití los Políticos, Miembros de las Fuerzas Armadas, Defensa Civil y otros burócratas y los BOMBEROS que no vamos a cobrar ni ganar un solo sol de viáticos alimentos alojamiento y otros nos tienen a la espera que INDIGNANTE.

Dios quiera que se iluminen nuestros Políticos y Burócratas y determinen la inmediata salida de ayuda nuestro GRUPO USAR.

Las Fuerzas Armadas están especializadas para luchar contra los enemigos armados del país El Cuerpo de Bomberos Voluntarios del Perú están especializados para luchar contra el peor enemigo que es la naturaleza. SEÑOR PRESIDENTE DE LA REPUBLICA NO ESPERE MAS DEJE HACER NUESTRO TRABAJO A LOS ESPECIALISTAS.


ATT: GRAL. CBP: LUIS PONCE LA JARA.
COMANDANTE DE LA IX-JRBC. CUSCO-PERU
Ver http://www.facebook.com/note.php?note_id=249974679351&id=42471368956&ref=mf

Enviar políticos y ministros es de hecho, en las circunstancias, una decisión nada acertada. Peor aún cuando hay viáticos de por medio como declara Ponce La Jara. Sinceramente, ¿Qué diablos va a hacer Velásquez Quesquén en Haití? O ¿Acaso García está fogueando a su delfín (Según García, el outsider para el 2011 según una dudosa y cuestionada encuesta) a los gajes de la diplomacia y lo internacional? Para criticar eso no hay que ser anti-aprista, solo hay que tener dos dedos de frente.